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6es RMI – Quelle place pour les jeunes dans les territoires ruraux ?

5 mars 2020
6es RMI – Quelle place pour les jeunes dans les territoires ruraux ?
1,6 million de jeunes de 15 à 29 ans vivent dans les territoires ruraux. Quelles sont les caractéristiques de cette jeunesse rurale ? Décryptage avec Bertrand Coly, rapporteur au Conseil économique social et environnemental.

En 2017, le gouvernement saisissait le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la place des jeunes dans les territoires ruraux. L’avis du CESE avait pour objectif de dresser un constat, d’apporter une expertise dans la compréhension des besoins et des aspirations de la jeunesse rurale mais aussi de proposer des préconisations.

Les caractéristiques sont très différentes d’un territoire à un autre. Les principales questions qui se posent vis-à-vis de ces jeunes ruraux sont celles du parcours scolaire et de l’entrée dans la vie active, de l’inégalité femme et homme, et de la mobilité. Jusqu’à la classe de 3e, les élèves des territoires ruraux obtiennent de meilleurs résultats que pour le reste du territoire, ce qui démontre une forme d’excellence de l’enseignement rural. À la suite de la 3e, ils se dirigent majoritairement vers la voie professionnelle et font des études plus courtes que la moyenne française. Les déterminismes sociaux et l’accessibilité sont deux facteurs déterminants dans ces choix. Alors qu’ils entrent tôt dans la vie active, le taux de chômage de ces jeunes est à peine plus faible qu’en milieu urbain, et masque la question des jeunes qui ne sont ni en emploi ni en formation.

Bertrand Coly, rapporteur au Conseil économique et social, ancien Secrétaire général du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC)

L’attachement des jeunes à leur territoire

Le CESE insiste également sur l’attachement des jeunes ruraux à leur territoire, précisant que « les territoires ruraux bénéficient de manière générale d’une perception positive de l’opinion dans son ensemble, et notamment s’agissant des habitants des grandes villes ».
Le Conseil cite une enquête menée par le Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC) auprès de jeunes de 17 à 29 ans en France métropolitaine, ayant vécu dans leur enfance au moins cinq ans dans le milieu rural. « Une question sur le sentiment d’appartenance de ces jeunes à leur lieu de vie fait apparaître que 63% des personnes interrogées se sentent appartenir à leur lieu de vie. C’est le cas pour les jeunes ruraux qui sont 81% à se sentir appartenir à leur lieu de vie contre 47% des jeunes habitants en ville. Ce résultat peut s’expliquer par la forte proportion d’étudiants dans la population habitant en ville, pour qui le sentiment d’appartenance est relativement faible (42%). Des handicaps sont toutefois perçus d’après cette enquête comme des freins à l’installation des jeunes en milieu rural : parmi ces freins à l’installation, on peut citer le manque de commerces pour 31% des jeunes interrogés, le manque d’emplois pour 21%, ainsi que le manque de transports en commun ».

Les préconisations du CESE

Dans son avis : “La place des jeunes dans les territoires ruraux”, le Conseil économique et social fait un certain nombre de recommandations générales : créer une compétence jeunesse, des campus ruraux ou encore un pacte jeunes ruraux mais certaines sont plus spécifiquement liées à la mobilité : « Poursuivre le développement de centrales de mobilités, afin notamment de favoriser l’essor du covoiturage et de l’autopartage ; de plateformes de mobilités mettant à disposition des véhicules 4 ou 2 roues si possible électriques prêtés ou loués à bas coût ; ainsi que l’inscription dans l’enceinte scolaire de l’apprentissage du Code de la route, notamment via le numérique (MOOC) ».
Le CESE préconise de plus, de « développer l’apprentissage du permis de conduire dans le cadre des formations agricoles et professionnelles, dans le cadre de l’accompagnement en missions locales, ainsi qu’au profit des jeunes en service civique ».

La jeunesse et le défi démocratique

7 élus sur 10 ne font pas de la jeunesse leur priorité contre 1 élu sur 10 en zones urbaines : l’avis du CESE met l’accent sur ce divorce entre la jeunesse et la chose publique : “la confiance dans les institutions représentatives a fortement baissé parmi les jeunes en milieu rural. Le cumul des mandats, l’âge des élus ou un sentiment d’abandon lié à la fermeture des services de proximité, notamment publics, peuvent y contribuer” peut-on lire dans l’avis.

92 % des jeunes n’ont pas confiance en la vie politique. Le milieu rural, historiquement, a la capacité de mobiliser les jeunes, mais les outils démocratiques n’ont pas été utilisés, alors qu’ils permettaient l’implication d’un grand nombre de personnes. Le milieu associatif est également un sujet d’inquiétude. En effet, il est particulièrement asséché, et le rôle d’animation social est en grande faiblesse.
La jeunesse souhaite vivre dans ces territoires ruraux et s’y investit, par le biais du bénévolat notamment. Malgré tout, les jeunes restent peu pris en compte par les politiques publiques, ce qui crée une véritable crise de confiance des jeunes ruraux dans la politique. Dès 2012, une étude de la NSA pointait une radicalisation des jeunes plus accentuée dans les territoires ruraux.

Bertrand Coly

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